Protection Massif du Chenaillet

30 ans de combat pour la protection du Chenaillet

De nombreuses démarches pour la préservation du massif du Chenaillet ont été entreprises depuis les années 80, notamment par l’Association Arnica Montana en vue de la création d’une réserve naturelle compte tenu de son intérêt botanique et écologique. Le document « Historique des démarches pour la préservation du massif du Chenaillet (par Arnica Montana) » en retrace la chronologie complète. En voici quelques étapes marquantes :
- 1990 un arrêté de biotope est demandé: refus car la protection parait trop stricte,
- 1994 lors d’une réunion de travail à la Direction Départementale Agriculture et Foret de Gap dans laquelle ARNICA MONTANA participe, il est acté que le site du Chenaillet est remarquable et mérite une protection instituée par l'Etat.
- 1996 le Ministre de l'Environnement juge nécessaire et urgent de mettre en place une politique de protection du massif du Chenaillet
- 2001 le Préfet des Hautes-Alpes conditionne la création de la réserve collinaire de Prés du Gondran à la mise en réserve naturelle volontaire du secteur du Chenaillet, à titre de mesure compensatoire de l'altération de cette zone humide. Cette condition ne sera pas respectée.
- 2003: ARNICA MONTANA constate la destruction par nivellement de pistes de skis de Montgenèvre d'une espèce végétale protégée (Aquilegia alpina) et la destruction par drainage de zones humides aux sources de la Durance et elle demande par courrier au préfet des Hautes Alpes de relancer le dossier de protection du Chenaillet qui ne l’oublions pas est la principale source d’alimentation du marais du Bourget.
Après de nombreuses réunions, le dossier de création d’une réserve était prêt d’aboutir, un changement de mandat municipal à Cervières a stoppé la démarche. Sous le mandat de Gilbert Volpi, une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP) est mise à l’étude sans aboutir. Elle vient d’être remise en route par le Conseil Municipal actuel.
L’histoire va ainsi en perpétuel zigzag selon les tendances idéologiques des maires successifs et montre que les vieux serpents de mer ressurgissent à chaque opportunité. Actuellement le massif n’est donc labellisé qu’au titre de l’Inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF), en tant que zone de type 1 (secteur de grand intérêt biologique ou écologique) pour le versant cerveyrin.




Carte

En mauve : partie cerveyrine du massif du Chenaillet, constituant le bassin versant adret du marais du Bourget.
Fond de carte : Geoportail/IGN

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Dernière modification de cette page le 13-09-2015