Protection Massif du Chenaillet
- Introduction
- Les richesses du massif du Chenaillet
- Il y a 50 ans déjà : le délire SuperCervières (et ses avatars ultérieurs)
- 30 ans de combat pour la protection du massif du Chenaillet
- Les enjeux actuels (et futurs)
- Les actions engagées
Introduction
Le massif du Chenaillet représente la partie nord du territoire de Cervières, constituant l’adret du marais du Bourget, entre 1700 et 2650 m d’altitude (voir carte de situation) . Ce massif possède des spécificités géologiques , biologiques, paysagères et historiques très particulières, qui en justifient une protection forte, en continuité avec la zone Natura 2000 du marais du Bourget. Son versant Nord a fait l’objet d’aménagements lourds par les stations de ski alpin de Montgenèvre et de Clavière (Italie). Bien que la partie cerveyrine ait également fait l’objet dans le passé de différentes visées de développement touristique – depuis le méga-projet "SuperCervières" jusqu’aux velléités d’extension des aménagements de Montgenèvre –, elle a pu jusqu’ici être préservée de toute infrastructure, ce qui lui confère d’autant plus de valeur environnementale et patrimoniale.
Elle joue un rôle essentiel dans la réputation de plus en plus largement reconnue à la Vallée des Fonts de Cervières comme l’une des dernières vallées authentiques et préservées de la région, devenue ainsi l’un des attraits importants mis en avant par les structures touristiques du département (Parc du Queyras, stations voisines, etc.).
Malgré les multiples efforts des associations locales et régionales au cours des dernières décennies, et en dépit des engagements dans ce sens du Ministre de l'Environnement (1996), du Préfet et du Maire de Montgenèvre (2001), l’attribution d’un statut protecteur au massif n’a pu jusqu’ici être obtenue, le laissant à la merci d'actions et de projets non respectueux de cette richesse. Ce risque s’est confirmé en 2015, avec la résurgence des visées expansionnistes de la station de Montgenèvre – pistes et télésiège – sur le versant cerveyrin. C’est pourquoi l’AESC place aujourd’hui au cœur de ses préoccupations le combat pour le placement du massif en zone protégée et contre tout projet d’aménagement incompatible avec ses qualités naturelles et culturelles.
Ce dossier parcourt les principales richesses du site, retrace l’historique des tentatives de le transformer et du combat pour le protéger, et détaille les enjeux actuels. Il n’a pas vocation à développer par lui-même l’ensemble de ce riche sujet, mais plutôt à diriger vers les nombreuses sources d’information s’y rapportant.
En mauve : partie cerveyrine du massif du Chenaillet, constituant le bassin versant adret du marais du Bourget.
Fond de carte : Geoportail/IGN
