Protection Massif du Chenaillet

Les richesses du massif du Chenaillet

Faune et Flore

La haute vallée de la Cerveyrette constitue un ensemble écologique d'une qualité et d'un intérêt exceptionnel, remarquablement géré et maintenu en équilibre par les agriculteurs locaux. Elle a su conserver jusqu'à nos jours ce caractère pastoral trop souvent altéré et détruit dans le plus grand nombre de vallée alpestres.

Le massif du Chenaillet est inscrit dans une ZNIEFF de type 1, elle-même incluse dans une ZNIEFF de type 2 «05_106_100 - Vallées de la haute Cerveyrette et du Blétonnet - versants ubacs du Grand pic de Rochebrune».

Les détails et commentaires oncernant les milieux rencontrés dans la ZNIEFF sont consultables sur le site de l' INPN

Parmi les commentaires :
Le périmètre du site englobe un complexe fonctionnel hydrologique associant divers types de milieux humides interconnectés (sources, ruisselets, bas-marais et tourbières…) à très forte valeur patrimoniale, établis sur un versant adret.
La fréquentation touristique, très importante du fait de la présence de paysages grandioses et de lacs d'altitude, peut avoir des conséquences directes sur la flore et ses habitats (création de drailles, cueillette, piétinement, érosion, pollution visuelle et sonore liée aux nombreux passages et aux détritus abandonnés sur place). Le développement conséquent de la station de ski italienne de Cesanna-Torinese pourrait avoir à court terme des incidences sur le versant français, susceptibles de porter atteintes à la qualité de ces lieux.

La flore du Chenaillet a l'honneur d'une page entière de l'herbier de l'Université de Strasbourg.

En mauve : partie cerveyrine du massif du Chenaillet, constituant le bassin versant adret du marais du Bourget.
Fond de carte : Geoportail/IGN

Dernière modification de cette page le 31-08-2015